Les médias de service public
D'où vient-on ? Où va-t-on ?
Notre rapport à l’information a changé, c’est l’une des conséquences de la révolution numérique que nous sommes en train de vivre.
Tant la presse papier que l’audimat des chaines de télévision diminuent d’année en année. L’information n’attend plus d’être présentée le soir au JT ou imprimée dans la presse matinale : tweet sur X, Facebook et réseaux sociaux en général sont sur la balle. Même si les médias classiques sont présents sur ces plateformes, la communication rapide, abondante et accessible à tous devient la norme. Elle entraine pourtant un revers de médaille : fake news, désinformation, complotisme, suppression des modérateurs/fact-checking. Un contexte qui laisse la place aux contenus haineux et devient un terreau fertile aux idées d’extrême droite et au populisme. Il y a lieu de s’inquiéter, d’autant plus que ces mêmes réseaux sont la propriété de milliardaires dont l’objectif est le profit et non les valeurs démocratiques.