Lors de la conférence de mars, nous débattions de la décolonisation de l’espace public. Soixante ans après l’indépendance du Congo, nos villes sont toujours truffées de monuments, bustes où noms de rue qui honore le passé colonial belge. Si une statue dérange, elle peut être aisément mise à l’écart. Mais ce n’est pas si simple pour notre patrimoine immatériel. Nombreux sont ceux qui militent et en appellent à la décolonisation de nos esprits et pour que notre folklore soit revu.
Mais quels sont les traces de colonialisme qui demeurent dans notre folklore et nos traditions ? Comment les mentalités évoluent-elles à ce sujet ? Quelle complaisance à l’égard de manifestations racistes sous couvert de folklore et d’héritage ? Tout est-il permis du simple fait qu’il s’agit d’un héritage ? Comment ces traces entretiennent-elles les clichés et occasionnent-elles des violences raciales inconscientes et insidieuses ?
Intervenant.e à confirmer