Conférence gesticulée : "J'habite, tu habites, ils spéculent"
Avoir un toit est un besoin de première nécessité de plus en plus difficile à satisfaire. Le droit à un logement décent pour chacun·e est notamment garanti par notre Constitution. Une garantie théorique éloignée de la réalité puisqu’une partie croissante de la population est en situation de « mal-logement ». Ce terme renvoie à la difficulté d’accès à la location ou à l’achat, à l’insalubrité, à la difficulté de se chauffer, au logement inadapté, … Si nous en sommes là, c’est aussi parce que le logement est devenu un produit d’investissement. Terres et pierres ont été confiées à l’initiative privée et aux logiques de marché pour enfin devenir une valeur refuge pour quelques un·es. "Dans les villes de l’an 2000 la vie ne semble pas plus facile … les loyers flambent, de plus en plus de personnes « vivent » en rue, peu de logements sociaux se construisent, des milliers d’expulsions ont lieu chaque année, et des bâtiments de logements chics se construisent mais restent vides… que se passet-il dans nos villes ?"
De et avec Sarah De Laet, géographe, gesticulante, militante et chercheuse sur les questions de logement