« Ultras », « violents » ou « radicaux » sont des termes régulièrement accolés aux militant·es écologistes. Des mots et des images sensationnels pour qualifier celles et ceux qui mènent des actions, « jusqu’à braver la loi » au service de la cause environnementale. Ces actions pourtant non-violentes ne font pas l’unanimité dans la population. Pour cause, les tentatives de dépolitiser l’enjeu climatique, de discréditer et même de criminaliser le mouvement écologiste. En découle, une discordance de l’opinion publique à propos du changement climatique et des réponses à y apporter. S’en suit également, la circulation d’un discours climatosceptique devenu plus subtil.
Lors de cette soirée, nous reviendrons sur les méthodes des activistes. A quel point les actions écologistes sont-elles criminalisées ? En quoi le traitement médiatique et la manipulation du langage nuisent-ils à la prise de conscience de l’urgence environnementale ?
A l’occasion, nous recevrons Maay Sterckx, avocate engagée active sur les questions d’activisme et de militantisme ainsi que Laurie Pazienza; activiste pour la justice sociale et climatique
