« La joyeuse vadrouille » Film-documentaire de Thimothée Buisson (2022)
Cette soirée s’inscrit dans le cadre du Slow life festival organisé pour la seconde année consécutive par une vingtaine d’associations ou partenaires des régions de St-Hubert, Libin ou Libramont.
Pas de détail du programme, livret sur la table à l’entrée. Après la diffusion du film/documentaire réalisé par une famille d’itinérants lents, c’est surtout à un échange d’expériences, de pratiques, de témoignages, de visions quant à la thématique du slow tourisme … que nous vous proposons d’assister. Nous verrons ce que nous mettons sous ce vocable de « tourisme », de slow, de durable … tout en sachant que les conceptions peuvent être variées, que les pratiques et les motivations peuvent être personnelles.
Le slow tourisme est une réalité enclenchée depuis les années 2000 et qui prend des formes diverses au cours du temps. On pourrait dire que c’est choisir de voyager en prenant son temps, que c’est l’art de respecter l’environnement, c’est aller à la rencontre des habitants, redécouvrir la diversité des paysages mais aussi le patrimoine local, historique, culturel et gastronomique, que c’est une alternative au tourisme de masse. C’est choisir de partir à la découverte de son environnement proche ou lointain, de choisir sa mobilité : la marche, le vélo, le kayak, le cheval … certains partiront en van. Les formules et les attentes peuvent être diverses : sur le rythme suivi, la durée du voyage, son approche … sur le sens de le pratiquer en solitaire, en duo, en famille. C’est également une reconnexion avec soi-même, c’est se confronter aux impératifs climatiques, aux variations de relief, aux problèmes techniques, à la force du mental … Si la démarche du slow tourisme s’engage dans la rencontre authentique d’un territoire et d’une approche écoresponsable de vacances, c’est donc aussi un état d’esprit.
Débat - Vers un autre tourisme ?
C’est aussi l’occasion de repenser « le tourisme » ! Qu’entend-on par-là : sortir des sentiers battus, retrouver de l’authenticité ? Ouvrir un autre regard sur l’environnement ? Echapper au tourisme de masse, viser un tourisme durable ? Repenser notre impact sur l’environnement ?
« Le mouvement slow nous amène donc à vivre de nouvelles expériences : voyager n’est finalement plus une question de distance kilométrique ! C’est réinventer notre vision du tourisme et s’accorder le temps d’un séjour en immersion dans des terroirs aux mille et une facettes … »
Avec Martin Morelle, itinérant doux.